samedi 24 juillet 2010

Nantes en Loire Atlantique

Nantes est une commune française de l'ouest de la France. Chef-lieu du département de la Loire-Atlantique et préfecture de région des Pays de la Loire, elle est l'élément central de la communauté urbaine Nantes Métropole. Ses habitants sont appelés les Nantais.

Ville d'art et d'histoire, Nantes le chef-lieu des Gaulois Namnètes, puis de la cité gallo-romaine, devient siège d’un évêché au Ve siècle, puis le chef-lieu d’un comté franc, illustré par la personnalité semi-légendaire de Roland ; point d’appui de la résistance franque à la poussée des Bretons, Nantes est conquise en 851 par Nominoé, devenant un des centres de pouvoir de l’État breton, associé à l’Empire franc puis au royaume de France.
Témoignages essentiels de cette histoire bretonne : la mémoire de la duchesse Anne, à deux reprises reine de France ; le château des ducs de Bretagne,

résidence ducale du XVe siècle, époque où Nantes était véritablement la capitale du duché de Bretagne et où commença la construction de sa cathédrale actuelle.
Le paysage urbain monumental est cependant surtout marqué par les siècles postérieurs, en particulier le XVIIIe, durant lequel le port de Nantes fut un pôle majeur, à l’échelle européenne, du commerce international et de la traite négrière — autre « objet de mémoire » — ce qui permit de financer de nombreuses constructions (théâtre, bourse, places, hôtels particuliers des grandes familles d’armateurs).

Avec 283 025 habitants en 2007, elle est la sixième commune la plus peuplée de France et la première de la région Pays de la Loire devant Angers (151 108 habitants) et Le Mans (144 164 habitants). Associée à Saint-Nazaire, son avant-port sur l'estuaire de la Loire, elle a été l’une des huit métropoles d'équilibre désignées par l’État en 1963 et est aujourd'hui la plus importante métropole du Grand Ouest, un port important de la façade atlantique française et du commerce maritime français.

Petit reportage sur Nantes, effectué en février 2010, juste pour avoir une meilleure idée de la ville! cliquez sur le lien en vert : http://www.youtube.com/watch?v=WRlw6uTbVzk&feature=related

Avec l'océan à 40 minutes en voiture, des espaces verts préservés, de nombreux cours d’eau, Nantes est une métropole « verte et bleue ».
Présentée en 2004 comme « la ville la plus agréable d'Europe » par le magazine Time, selon lequel elle a su attirer de nouveaux habitants par son dynamisme, sa culture et sa créativité. Nantes est également la dernière ville française candidate au titre de capitale verte européenne de 2012 ou 2013

Pornic

Pornic (Pornizh en breton) est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.

Les habitants de la commune s'appellent les Pornicais et les Pornicaises.
Pornic comptait 13 906 habitants au dernier recensement de 2007.

La commune englobe également celles de Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s'appellent les Sanmaritains et les Sanmaritaines) et du Clion-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais et les Clionnaises).

Pornic est situé au bord de l'océan Atlantique. La ville est connue pour son château et son vieux port. Ses principales ressources sont aujourd'hui le tourisme et les produits de la mer.

Pornic est également célèbre pour sa faïencerie, son casino, son centre de thalassothérapie, son golf 18 trous et sa fraiseraie.

Histoire 

Durant l'Antiquité, Pornic fait partie de la confédération armoricaine qui règne sur l'Armorique, vaste territoire englobant les actuels Bretagne, Normandie, Maine et Anjou.

Elle faisait partie d'un petit pagus, le pagus ratiatensis, « pays de Rezé », ancêtre du pays de Retz. Ses habitants étaient, soit des Ambilatres (« Ambiliati »), soit des Anagnutes.

Au IXesiècle, Pornic fera partie du comté d'Herbauges regroupant militairement, l'ensemble des paroisses et villages du bas-Poitou en lutte contre les invasions Vikings.

En 851, le roi de Bretagne, Erispoé et le roi de France, Charles le Chauve, signent le traité d'Angers qui permet aux bretons d'élargir leur territoire en occupant le pays rennais, le pays nantais et le pays de Retz.

Au Xe siècle le Duc de Bretagne Alain Barbe-Torte érige une forteresse dans la vallée de Pornic pour protéger la ville des Vikings, plus tard elle deviendra une des résidences de Gilles de Rais, personnage qui a inspiré le conte de Barbe-bleu.

L'histoire de cette ville est également liée à celle de l'abbaye de Sainte-Marie (qui donna naissance plus tard la commune de Sainte-Marie-sur-Mer).

Pendant la révolution, Pornic deviendra républicaine mais en 1793 subira plusieurs attaques des blancs (troupes royalistes) et le 23 mars de la même année elle sera prise par le marquis de la Roche-Saint-André, plus tard elle sera reprise par les républicains qui y feront d'affreux massacres, puis de nouveau le 27 mars les insurgés menés par Charette s'emparent de la ville, la pillent et y mettent le feu.

Au XIXe siècle, l'essor de Pornic en tant que station balnéaire, favorise en 1875, l'arrivée du train et l'inauguration de la gare, suite à la construction de la ligne Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic. Cette situation amènera aussi en 1906, l'inauguration de la ligne Pornic - Paimboeufvoie métrique) desservant les lieux de villégiature de la Côte de Jade, service qui prendra fin en 1939.
À cette époque, de nombreux artistes fréquentent Pornic : des écrivains comme Gustave Flaubert, Paul Léautaud, Michelet, Robert Browning ou Julien Gracq, De nombreux peintres ont également été inspirés par cette ville et ses alentours : Renoir, Edgar Maxence, Henri Lebasque, Charles Leduc, Henri Chouppe, Fernand Lantoine, Gustave Quenioux, Charles Fouqueray, Edouard Porquier, Armand Guillaumin, Gustave Loiseau, Raoul du Gardier, Max Ernst et Gustave Caillebotte,

La Seconde Guerre mondiale se prolongea à Pornic durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai 1945) que dans le reste de la France : c'est l'épisode connu sous le nom de Poche de Saint-Nazaire.
Pornic annexe Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-Mer le 1er juin 1973.
Le 14 avril 2000, de légers dégâts sont constatés au restaurant McDonald's de Pornic. Le dimanche 30 avril, dans le Vrai Journal (sur Canal+), Karl Zéro affirme être en possession d'un communiqué de l'ARB qui projetait une tentative d'attentat contre ce McDonald's. Six militants indépendantistes bretons furent mis en examen pour cet attentat, trois furent mis hors de cause par la suite, les trois autres furent relaxés pour cet attentat par la cour d'assises. Ce dossier pénal donne lieu à controverse : voir notamment les points 22 à 27 et 32 dans l'affaire de Plévin.

Noirmoutier

L' île de Noirmoutier est une île française de l'Atlantique située dans le département de la Vendée. Elle est reliée au continent grâce à un pont depuis 1971. Elle est constituée de 10 hameaux et de quatre communes. Sa longueur est d'approximativement 25 km, sa largeur varie de 500 mètres à 15 km et sa superficie est de 49 km².

L'île est souvent surnommée l'« île aux mimosas » pour sa douceur climatique permettant aux mimosas de pousser et d'y fleurir en hiver. Ses paysages dominants sont les marais salants, les dunes et les forêts de chênes verts.
Deux petits films sur Noirmoutier, cliquez sur le lien en bleu: 
reportage sur l'ile de Noirmoutier  partie I : http://www.youtube.com/watch?v=Y0Cwr9v7y3w 
reportage sur l'ile de Noirmoutier  partie 2 : http://www.youtube.com/watch?v=dAeBnby4fsY

Histoire

Coucher de Soleil sur la plage de Barbâtre

Le Château de Noirmoutier C'est sur l'ancienne « île d'Her » ou d’Hero, habitée dès la préhistoire, que le moine saint Philibert s'installa en 674. Il y fonda un monastère qui fut plus tard à l'origine de celui de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu. Il y organisa la récolte du sel et la construction de nombreuses digues.

Pour lutter contre les invasions vikings et normandes, les seigneurs de la Garnache, propriétaires des lieux, ainsi que les moines, firent construire successivement des fortifications à partir de 830. Ceux-ci construisirent une résidence à Déas (aujourd'hui "Saint-Philbert-de-Grand-Lieu") sur le continent pour y passer l’été, saison la plus dangereuse, pour s’y abriter des incursions vikings. Ceux-ci tentent une attaque en août 834, repoussée, puis une nouvelle en août 835. Celle-ci est repoussée par le comte Renaud d'Herbauges. Les Vikings reviennent à la charge en septembre 835, et réussissent à piller le monastère[2].

Au Xe siècle Ibrahim ibn Ya'qub marchand arabe envoyé par le Calife Omeyade de Cordoue décrit l'île en ces termes:

Furmantîna (Fromentine, c'est-à-dire Noirmoutier), île dans l'Océan, longue de vingt milles et large de trois. Elle est en pleine mer. Bon climat, sol fertile, eaux courantes et puits d'eau douce. Elle est habitée et cultivée. En raison de son climat et de son sol, qui sont sains, il n'y a aucun reptile, car les reptiles et les insectes naissent des miasmes, et il n'y en a pas dans l'île. On dit qu'il y pousse un safran d'excellente qualité qu'on ne trouve nulle part ailleurs.
Le château est construit au XIIe siècle.

Une île de la seigneurie de la Garnache.

L'île de Noirmoutier, comme l'ancienne île de Bouin (aujourd'hui rattachée à la terre ferme), dépendait avant la Révolution de la seigneurie de la Garnache, fief tantôt poitevin (duché d'Aquitaine et comté du Poitou) au Moyen Âge, tantôt lié à la Bretagne (expansion bretonne au IXe siècle cassée par les incursions vikings, puis liens juridiques avec la région des Marches de Bretagne du XVIe au XVIIe siècle). L'île est par ailleurs marquée dialectalement par cette double influence nord-sud. Le parler noirmoutrin, marqué de nombreux particularismes, se rapproche fortement au sud du poitevin de Vendée, tandis que dans la pointe nord le parler possède des similarités avec le gallo parlé en Haute-Bretagne méridionale.
Au cours de son histoire, l'île eut à subir plusieurs tentatives d'invasions :
anglaises (1342, 1360, 1386),

espagnoles (1524, 1588)

Mais ne put résister à l'invasion hollandaise de 1674 par l'amiral Cornelis Tromp.
La guerre de Cent ans et les aventuriers [modifier]

En 1350, Noirmoutier tomba aux mains d'un seigneur à la solde de l'Angleterre, Raoul de Cahours, qui finit par se brouiller avec le monarque anglais, pour n'avoir pas voulu rendre ses conquêtes à Jeanne de Belleville, dame de Clisson et de la Garnache. Il passa au roi de France, moyennant 2.430 livres par an et la possession reconnue de Beauvoir, de Lampant, de Bouin et de l'île Chauvet, dont s'était emparé en 1349, Guillaume, dit le Galois de la Heuse, capitaine souverain pour le roi en Poitou.
Un autre chef mercenaire, Maciot de Mareuil, bourgeois de Nantes, aidé d'aventuriers nantais, s'empara l'année suivante de Noirmoutier et de Cahours, qui ne voulut relâcher à aucun prix, malgré les lettres de rémission offertes par le roi de France. Guillaume Estner, capitaine à la solde du seigneur de l'île, Amaury de Craon, parvint à le faire déménager en 1353, moyennant finances, nouvelles lettres de rémission et menace de pendaison.
Au XVeme siècle l'île de Noirmoutier était rattachée à la vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d'Amboise
Corsaires huguenots au XVIème, contrebande de tabac au XVIIème
En 1562, les corsaires huguenots venus de La Rochelle s'emparent de l'île, dont ils font un sanctuaire jusqu'en 1569, selon « L'île de Noirmoutier » de G.Ganachaud et B.Barbier, éditions Ouest-France.
Cette île bénéficiait dès le XIVe siècle de franchises insulaires, propices au développement de la contrebande. Au XVIIe siècle, les îliens font fleurir le commerce clandestin de tabac en se lançant dans l'importation massive.
Ce trafic prend son essor après 1670 lorsque le tabac de Saint-Domingue est placé sous un monopole que Louis XIV confie à la Marquise de Maintenon, qui s'empresse de le revendre. Le monopole fixe des prix de vente trop élevés et d'achat trop bas, incitant les planteurs à écouler le tabac vers les colonies de l'Amérique du Nord. C'est le début de la fortune de la Virginie.
Des sociétés de « faux tabatiers » se structurent, impliquant toutes les couches de la société îlienne pour réguler le trafic. Du tabac de Virginie, du Maryland, de Hollande, de Martinique ou de Saint-Domingue fait marcher le négoce. De gros navires marchands hollandais ou anglais approvisionnent l'île. Un circuit de petites embarcations (chattes) permettent l'acheminement illégal sur le continent.
Dès le XVIIe siècle, l'île subit de nombreuses transformations grâce à la construction de digues et de polders. Des centaines d'hectares furent asséchés, selon des techniques issues des procédés flamands mises en œuvre en particulier par la famille Jacobsen originaire de Dunkerque[4]. Les terres ainsi gagnées sur la mer permirent la création de marais salants et de champs pour les pâtures et la culture de céréales.
Durant la Révolution française, l'île fut le théâtre deux batailles de la Guerre de Vendée : la première en 1793 se solda par une victoire vendéenne, tandis que la seconde l'année suivante vit la défaite de ses derniers.
Durant la Première Guerre mondiale, le lieutenant Joseph Ecomard fut gouverneur militaire de l'île de Noirmoutier, mais il résidait à l'île d'Yeu où il y était également gouverneur. Il descendait des Joubert de Noirmoutier, gouverneurs de l'ile sous l'ancien régime.

Carcassonne, sur la route entre Salon de Provence et Noirmoutier

Carcassonne (Carcassona [karka'suno] en occitan) est une commune française située dans le département de l'Aude et la région Languedoc-Roussillon. La ville est la préfecture de l'Aude, elle est connue pour la Cité de Carcassonne, un ensemble architectural médiéval restauré par Viollet-le-Duc au XIXe siècle et inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1997.Ses habitants sont les Carcassonnais.

Les origines de Carcassonne

Préhistoire
Hache polie néolithique en néphrite – Carcassonne – Muséum de ToulouseLe site était déjà habité au Néolithique et a livré des objets notamment une hache en néphrite ayant appartenue à Alexis Damour conservée au Muséum de Toulouse.

Histoire
Carcassonne était très tôt l'emplacement d'un site protohistorique très actif situé près du fleuve Atax (l'Aude). C'est la première apparition connue du toponyme Carcasso. Pline l'Ancien cite ce nom au premier siècle avant J.-C. mais il semble que le terme existait déjà au VIe siècle av. J.-C.
«Dans l'intérieur des terres, colonies : Arles de la sixième légion, Béziers de la septième, Orange de la seconde ; dans le territoire des Cavares, Valence, des Allobroges Vienne ; villes latines : Aix des Salluviens, Avignon des Cavares, Apta Julia des Vulgientes, Alébécé des Reies Apollinaires, Alba des Helves, Augusta des Tricastins, Anatilia, Aeria, Bormanni, Comacina, Cabellio, Carcasum des Volces Tectosages, Cessero, Carpentoracte des Mémines, Ies Caenicendes, les Cambolectres, surnommés Atlantiques, Forum Voconii, Glanum Livii»

Le site originel de Carcassonne se trouvait sur le plateau où passe l'actuelle autoroute A61. Il s'est ensuite déplacé au VIe siècle vers l'emplacement actuel de la cité de Carcassonne sans raison connue. À la fin du IIe siècle av. J.-C., le lieu est déjà un oppidum avec des fossés et héberge des habitations gauloises. En 118 av. J.-C., les Romains s’emparent du lieu occupé par les Volques Tectosages et fortifient l’oppidum.
Ensuite les Wisigoths s’emparent de l’oppidum au Ve siècle,  puis les Sarrasins au VIIIe siècle qui resteront environ trente ans avant d'être chassés par les Francs. Ces derniers laisseront le nom de Karkashuna. D'autres noms apparaissent comme Carcasona ou Carcassione. Après l’éclatement de l'Empire Carolingien, l’époque féodale s’instaure avec à la tête de la ville la famille Trencavel qui va y régner en dynastie du XIe siècle au XIIIe siècle. Carcassonne prospère et prend une place stratégique très importante dans le Languedoc.

Salon de Provence

Salon-de-Provence (en occitan provençal Selon de Provença selon la norme classique ou Seloun de Prouvènço selon la norme mistralienne) est une commune des Bouches-du-Rhône.

Elle fait partie de la communauté d’agglomération de Salon-Étang de Berre-Durance, appelé couramment Agglopole Provence.
Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine. La ville est aussi célèbre pour Nostradamus.
http://www.youtube.com/watch?v=GIGmdnSXN54 - cliquez sur ce lien.

La ville de Salon-de-Provence accueille, sur la base aérienne 701, l'École de l'Air. Elle a pour rôle de former des officiers de l'armée de l'air : pilotes, ingénieurs mécaniciens, officiers des bases, commissaires de l'air.