jeudi 15 mai 2008

SUR LA ROUTE DU VOLCAN

























L’Ile de la Réunion compte deux massifs volcaniques : l’un endormi, le Piton des Neiges et le second comptant parmi les volcans les plus actifs de la planète, le Piton de la Fournaise.

Piton des neiges :

Il est le plus ancien et à l’origine de la création de l’Ile de la Réunion et couvre les deux tiers de l’île. D’un diamètre à la base d’environ 50 km, il culmine à 3.069 mètres en formant des cirques, des crevasses et des failles d'une exceptionnelle beauté.

Son activité volcanique a commencé il y a 5 millions d’années, faisant émerger, il y a 2,1 millions d’années, l’Ile de la Réunion. Il est actuellement endormi et non éteint : sa dernière activité remonte effectivement à 12000 ans mais les sources d’eau chaude que l’on trouve sur son pourtour prouvent bien qu’il gronde en silence.


La partie centrale du Piton des Neiges est entaillée par trois importantes dépressions en forme de fer à cheval ouvert sur l’océan : les cirques de Mafate (au nord-ouest), de Salazie (au nord-est) et de Cilaos (au sud). Ces cirques, généralement difficiles d’accès, ont su conserver une beauté naturelle sans pareil. Seuls les cirques de Salazie et de Cilaos sont accessibles par route, pour découvrir les secrets du cirque de Mafate, il vous faudra être bien chaussé.

Piton de la Fournaise :

Le plus jeune des deux massifs, le piton de la Fournaise, culmine à 2 631 mètres, au sud-est de l’Ile de la Réunion. Il est composé de quatre volcans encore en activité et est de type effusif.

Il n’est pas rare ces derniers temps de voir une coulée de lave traverser la route reliant les villes de Sainte Rose et de Saint Philippe (RN3) pour aller se jeter dans la mer et de ce fait agrandir l’île.

La végétation varie en fonction de l'altitude et du climat : forêt tropicale ou savane sèche, plantations de canne à sucre ou d'arbres fruitiers. La forêt est couverte d'extraordinaires fougères arborescentes et de multiples espèces endémiques, et abrite également une multitude d’oiseaux aux couleurs impressionantes.

Les éruptions, depuis 1800, se produisent soit dans les deux cratères sommitaux du cône central, soit à l’intérieur de l’enclos Fouqué, une caldeira en forme de fer à cheval de neuf kilomètres de large sur treize kilomètres de long, visible du Pas de Bellecombe.

Cependant, en 1977, une éruption fissurale se produisit hors de l’enclos Fouqué, et un village, Piton-Saint-Rose, fut détruit, en partie, par une coulée de lave. Un observatoire volcanologique fut donc créé deux ans plus tard à une vingtaine de km du volcan dans la Plaine des Cafres.

En 1986, une nouvelle éruption fissurale a lieu hors de l’enclos Fouqué et elle détruisit quelques habitations du village de Tremblay.


Ce volcan, malgré ses nombreuses éruptions, n’est pas dangereux car il est de type effusif : il émet des laves fluides. Les coulées émises sont soit des basaltes aphyriques (les minéraux présents ne sont pas visibles à l'oeil nu) ou des basaltes à olivine (les océanites).

Quelques consignes en cas d'éruption volcanique :


ALERTE N°1

Continuer, jusqu'à nouvel ordre, les occupations habituelles en restant à l'écoute des médias.

Prévoir un véhicule personnel ou le transport en commun, pour une éventuelle évacuation.

ALERTE N°2

Respirer à travers un linge humide si l'air est trop chargé en gaz ou en cendres.

Quitter la zone menacée ou rejoindre les points de ralliement et d'évacuation pour ceux ne disposant pas de moyen de transport particulier.

Ne pas se réfugier dans le fond des vallées ou dans les sous-sols.

Gagner un endroit abrité et solide pour écouter les consignes de sécurité à la radio.

VISITE DANS L'EST - NIAGARA - SAINT ANDRE







St-André recèle de nombreux temples hindous, familiaux ou associatifs. Parmi eux, celui de Ravine Creuse, dédié à la déesse Pandialé, date du 19è siècle, un autre est situé à proximité de l'usine de Bois-Rouge, un autre, sur la route de Salazie, ou celui du Colosse, édifié par des artisans venus de Madras ...

Le temple du Petit Bazar est édifié en pleine ville. C'est le Koïl Siva Soupramanien de St-André.

La cascade Niagara : idéale pour les pique-niques

Située dans le Nord-Est de l’île sur la commune de Sainte-Suzanne, au milieu des champs de cannes, la cascade Niagara est un écrin de douceur et de tranquillité. Un endroit rêvé pour improviser un goûter en amoureux ou avec toute la famille.

On a du mal à y croire tellement l’endroit est calme : le site se trouve à quelques centaines de mètres à peine du centre-ville. Pour se rendre sur les lieux, il faut néanmoins être très attentif aux panneaux indicateurs, pas toujours très visibles quand la canne est haute. Si vous empruntez le centre ville, en ayant l’église puis la mairie à gauche, il suffit de tourner à une intersection à droite pour s’y rendre en quelques minutes. L’accès est facile, même en voiture : le sentier a été entièrement réaménagé jusqu’au pied de la cascade.

Un spectacle grandiose

L’endroit est très prisé par les familles, car le bassin est assez large et l’eau très peu profonde. De plus, les nombreux arbres qui bordent la rivière ombragent agréablement le site et permettent de s’y installer en toute quiétude. En regardant bien, il est possible de repérer quelques bananiers le long de la rivière. De quoi s’offrir un bon dessert !

Si vous êtes pêcheur, vous pourrez même trouver sans difficulté votre repas sur place, car l’eau est très poissonneuse.

Pour la petite histoire, la cascade Niagara, qui alimente la Rivière Sainte-Suzanne, doit son nom à l’impressionnant débit qu’elle peut atteindre en période cyclonique et qui la fait ressembler à une petite sœur des célèbres chutes du Niagara aux Etats-Unis. Le spectacle est alors vraiment grandiose, car la cascade se jette d’une hauteur vertigineuse : environ 25 mètres. Un paysage inoubliable, à découvrir absolument.

L'ANNIVERSAIRE D'ELISABETH
















































LE MARCHE DE SAINT-PAUL











Saint-Paul, commune, ville de l'île de la Réunion

les navires étaient relativement en sécurité. Elle a naturellement assisté à l'arrivée des premiers bateécidé, c'est là qu'arrivèrent les premiers colons. En 1963, Louis Payen débarqua avec 10 Malgaches. Naquit Anne Mouse, 1 er enfant de Bourbon, petite Malgache, ancêtre de la majorité des Réunionnais. Saint-Paul première capitale, première commune, fut dépossédée du statut de chef-lieu au profit de Saint-Denis. Elle a connu ses heures de gloire avec la canne, le café et le géranium.

Aujourd'hui, le tourisme est sa première activité.

LA ROUTE DES TAMARINS DES HAUTS









La grande forêt et la route des Hauts

La route forestière des Hauts va de la route du Maïdo jusqu’au Tévelave. En la matière, Trois-Bassins est richement dotée puisqu’une bonne partie du trajet se situe sur son territoire. Les deux tiers de la commune sont gérés par l’Office National des Forêts. Pour la simple raison que les deux tiers de la commune sont constitués de forêts d’altitude. Il s’agit de forêts naturelles, ou de replantation. Dans ce dernier cas, les repeuplements forestiers sont en cryptomérias, essence résineuse importée du Japon au début des années soixante, lorsqu’il apparut que les importations de bois de construction allaient grever de plus en plus lourdement le budget du département. Très décrié à ses débuts, le cryptoméria est de plus en plus recherché par les menuisiers et ébénistes, car il offre d’intéressantes possibilités dans les lambris. Et comme tous les résineux, il a une essence très agréable à l’odorat. L’essentiel du couvert forestier, cependant, est constitué de forêts primitives, avec des essences endémiques (introuvables ailleurs, ndlr). L’altitude met sous les yeux émerveillés du promeneur une multitude d’essences aussi caractéristiques que le tamarin des Hauts, roi de nos forêts de montagne, cet acacia heterophila qui dessine comme de fines et inextricables dentelles contre le bleu du ciel. On y rencontre également le grand et le petit maho, terrain de jeu exclusif des abeilles lors des grandes floraisons d’hiver ; et de curieuses formations végétales combinées, comme l’association tamarin/calumet, une variété endémique de bambou très utilisé en artisanat. Ici et là, d’immenses pâturages, des champs immaculés d’arums, et entre tout ça, des espèces d’oiseaux inconnues ailleurs : oiseau de la Vierge, oiseau blanc, oiseau vert, férocement pourchassés par la papangue, rapace diurne endémique de Bourbon.

LA GLACIERE

















































La Glacière

Le site de la Glacière est une curiosité géo-climatique unique dans l’île. Vers 1830, un certain Joseph Morénas, originaire du Vaucluse, probablement choqué par le grand froid lors d’une excursion au Grand-Bénare, eut une illumination. Un peu en contrebas du Grand-Bénare,

à 2 600 mètres d’altitude, il fit creuser de grands puits dans la roche basaltique des hauts de la Grande-Ravine. Il ne restait alors plus qu’à attendre le résultat de l’action combinée des pluies d’été et du froid d’hiver. Devant ce succès incontestable, il demande la concession des terrains sur lesquels il avait construit ses glacières. Cela fonctionna mieux que bien, au seul service, on s’en doute un peu, des riches familles de la région de l’Ouest. La Glacière fut successivement exploitée par Morénas puis par la richissime Madame Desbassyns. Pour le transport, la glace était pilée (par les esclaves) puis reconstituée en “pains” durs de quelques kilos, et transportée, emballée dans de la laine, à tête d’homme (toujours les esclaves) par les sentiers périlleux des Hauts. Abandonnés depuis le milieu du XIXe siècle, ces puits sont encore bien visibles aujourd’hui.

Accès : suivre le fléchage à partir du sentier du Grand-Bénare