samedi 6 septembre 2008

Belouve et le trou de fer en hiver







L’Arum, le paradis sur terre

On les appelle communément Arum mais leur nom botanique fleure bon l'Afrique australe et orientale d'où ils sont originaires, Zantedeschia aethiopica ( Arum d'éthiopie).... on se prend à rêver que les premiers hommes, dont on sait qu'ils sont originaires de cette partie d'Afrique, ont eu une "certaine idée du paradis" en découvrant ces fleurs, Les touffes ont généralement une taille de 60 à 90 cm... une belle puissance s'en dégage car la fleur est robustement perchée sur une haute tige et la feuille grande de couleur vert sombre renforce cette impression de vigueur. Ces plantes redoutent la sécheresse, elles se plaisent au soleil et à mi-ombre et prospèrent en zone humide, parfois semi-aquatique... comme les superbes vallées d’Arum à l'île de la Réunion












































































































Le goyavier

de Chine (Psidium littorale anciennement Psidium cattleianum), également appelé goyavier fraise, est un

arbuste fruitier de la famille des Myrtaceae originaire d'Amérique du Sud (contrairement à ce que son nom français pourrait faire croire).

Le goyavier de Chine est un arbre de 6 à 12 mètres de haut à l'écorce brune et lisse.

Les feuilles opposées sont ovales à bords arrondis, vert foncé brillant et mesurent de 3 à 12 de long sur 2 à 6 cm de large.

Les fleurs blanches parfumés mesurent 2 à 3 cm de diamètre.

Le fruit est appelé goyave-fraise aux Antilles, goyave de Chine à l'île Maurice, goyavier à la Réunion. Il a la forme d'une goyave mais la taille d'une mirabelle. La peau est lisse et brillante. À maturité, la couleur vire du rouge au violacé ; il existe aussi une variété peu courante à fruits jaunes (Goyavier de Chine var. Lucidum). La pulpe est blanche, elle contient plusieurs graines très dures de 2 à 3 mm de long.

Les fruits mûrissent en passant du vert au rouge foncé, violet ou rarement au jaune citron .

2. Répartition

Originaire d'Amérique latine (Brésil ou le fruit s'appelle Araçá), le goyavier-fraise est cultivé en Amérique latine et a été introduit dans certaines contrées tropicales, où il a pu s'acclimater et devenir envahissant. Ainsi à l'île de la Réunion ou à Hawaii, il est à la fois très populaire pour ses fruits et très redoutable comme espèce invasive des forêts humides, du niveau de la mer jusqu'à plus de 1500 m. En montagne, il prospère généralement sous forme de buissons alors qu'à basse altitude il peut devenir un véritable petit arbre.

3. Utilisation

D'un goût largement reconnu comme très agréable, le fruit est rafraichissant, sucré à pleine maturité, légèrement acidulé, de saveur rappelant celle de la fraise des bois, avec une petite touche d'âpreté et de parfum de myrte.

Très apprécié comme dessert, il peut être consommé frais ou utilisé pour confectionner des confitures, des gelées et des sorbets. La cuisine réunionnaise en a fait un ingrédient populaire, en l'accommodant aussi dans des plats de viande. Le fruit est fragile mais peut néanmoins voyager s'il est précautionneusement emballé.

Le jus de goyavier peut être vinifié. Une société réunionnaise a ainsi créé une boisson pétillante selon la méthode champenoise.

À La Réunion, la commune de la Plaine-des-Palmistes mise son développement écotouristique sur l'artisanat réalisé à partir de cette espèce, qu'il s'agisse des préparations culinaires ou des objets en bois.





























































Le Trou de Fer est une impressionnante dépression géologique du massif du Piton des Neiges située au nord-est de l'île.


Comme son nom l'indique, cette dépression se présente sous la forme d'un véritable trou de près de 300 mètres de profondeur au nord du plateau formé par la forêt de Bélouve, à l'ouest de celui qui abrite la forêt de la Plaine des Lianes et à l'est d'un rempart surplombé par le sommet appelé l'Éperon qui domine par ailleurs le lieu-dit Salazie.

Les nombreux cours d'eau irréguliers qui s'engouffrent dans le Trou de Fer forment une rivière qui s'échappe par le nord. Baptisée Bras de Caverne, elle se jette dans la Rivière du Mât, fleuve qui s'échappe quant à lui du cirque de Salazie.

Le Trou de Fer est traversé par la frontière séparant la commune du même nom de Bras-Panon.

Très inaccessible, le Trou de Fer n'a été exploré par des hommes encordés qu'à la fin du XXe siècle. Il est depuis plus longtemps l'un des passages obligés des touristes qui se laissent tenter par un survol en hélicoptère au-dessus de l'île depuis la côte Ouest ou l'aéroport de Pierrefonds.

Il est possible d'accéder à un point de vue en prenant la voiture puis en marchant pendant quelques heures à travers la forêt le long d'un chemin qui n'est pas très difficile. Cependant, le Trou de Fer est souvent invisible du fait de la brume. La visibilité n'est pas toujours bonne même de bonne heure le matin.





lundi 1 septembre 2008

Le Bassin des aigrettes











- les bassins de la Ravine Saint-Gilles.
Bassins des Aigrettes et des Cormorans. Une petite promenade dans la fraicheur des bassins de la Ravine Saint-Gilles.

Secteur Ouest à proximité de Saint-Gilles les Bains, prendre direction Saint-gilles les Hauts,

la D 10, à environ 1 km au-dessus du théâtre en plein air, un parking, sur la droite, repérable par la présence de camions-bars, constitue le point de départ des sentiers qui mènent aux bassins de la ravine Saint-Gilles.

Une excursion de 10 à 20 mn de marche facile. Vous trouverez ces petites piscines naturelles creusées au pied de chutes d'eau, une eau limpide et fraîche, prévoir les maillots de bains. Les bassins des Aigrettes et des Cormorans, le plus vaste, en aval du précédent, ensuite remontez le long d'un canal d'irrigation, marche dans l'eau et passage sous des tunnels jusqu'au bassin Bleu