samedi 24 juillet 2010

Pornic

Pornic (Pornizh en breton) est une commune française, située dans le département de la Loire-Atlantique et la région Pays de la Loire.
La commune fait partie de la Bretagne historique, dans le pays traditionnel du Pays de Retz et dans le pays historique du Pays Nantais.

Les habitants de la commune s'appellent les Pornicais et les Pornicaises.
Pornic comptait 13 906 habitants au dernier recensement de 2007.

La commune englobe également celles de Sainte-Marie-sur-Mer (dont les habitants s'appellent les Sanmaritains et les Sanmaritaines) et du Clion-sur-Mer (dont les habitants s’appellent les Clionnais et les Clionnaises).

Pornic est situé au bord de l'océan Atlantique. La ville est connue pour son château et son vieux port. Ses principales ressources sont aujourd'hui le tourisme et les produits de la mer.

Pornic est également célèbre pour sa faïencerie, son casino, son centre de thalassothérapie, son golf 18 trous et sa fraiseraie.

Histoire 

Durant l'Antiquité, Pornic fait partie de la confédération armoricaine qui règne sur l'Armorique, vaste territoire englobant les actuels Bretagne, Normandie, Maine et Anjou.

Elle faisait partie d'un petit pagus, le pagus ratiatensis, « pays de Rezé », ancêtre du pays de Retz. Ses habitants étaient, soit des Ambilatres (« Ambiliati »), soit des Anagnutes.

Au IXesiècle, Pornic fera partie du comté d'Herbauges regroupant militairement, l'ensemble des paroisses et villages du bas-Poitou en lutte contre les invasions Vikings.

En 851, le roi de Bretagne, Erispoé et le roi de France, Charles le Chauve, signent le traité d'Angers qui permet aux bretons d'élargir leur territoire en occupant le pays rennais, le pays nantais et le pays de Retz.

Au Xe siècle le Duc de Bretagne Alain Barbe-Torte érige une forteresse dans la vallée de Pornic pour protéger la ville des Vikings, plus tard elle deviendra une des résidences de Gilles de Rais, personnage qui a inspiré le conte de Barbe-bleu.

L'histoire de cette ville est également liée à celle de l'abbaye de Sainte-Marie (qui donna naissance plus tard la commune de Sainte-Marie-sur-Mer).

Pendant la révolution, Pornic deviendra républicaine mais en 1793 subira plusieurs attaques des blancs (troupes royalistes) et le 23 mars de la même année elle sera prise par le marquis de la Roche-Saint-André, plus tard elle sera reprise par les républicains qui y feront d'affreux massacres, puis de nouveau le 27 mars les insurgés menés par Charette s'emparent de la ville, la pillent et y mettent le feu.

Au XIXe siècle, l'essor de Pornic en tant que station balnéaire, favorise en 1875, l'arrivée du train et l'inauguration de la gare, suite à la construction de la ligne Nantes - Sainte-Pazanne - Pornic. Cette situation amènera aussi en 1906, l'inauguration de la ligne Pornic - Paimboeufvoie métrique) desservant les lieux de villégiature de la Côte de Jade, service qui prendra fin en 1939.
À cette époque, de nombreux artistes fréquentent Pornic : des écrivains comme Gustave Flaubert, Paul Léautaud, Michelet, Robert Browning ou Julien Gracq, De nombreux peintres ont également été inspirés par cette ville et ses alentours : Renoir, Edgar Maxence, Henri Lebasque, Charles Leduc, Henri Chouppe, Fernand Lantoine, Gustave Quenioux, Charles Fouqueray, Edouard Porquier, Armand Guillaumin, Gustave Loiseau, Raoul du Gardier, Max Ernst et Gustave Caillebotte,

La Seconde Guerre mondiale se prolongea à Pornic durant 9 mois de plus (d'août 1944 au 11 mai 1945) que dans le reste de la France : c'est l'épisode connu sous le nom de Poche de Saint-Nazaire.
Pornic annexe Le Clion-sur-Mer et Sainte-Marie-sur-Mer le 1er juin 1973.
Le 14 avril 2000, de légers dégâts sont constatés au restaurant McDonald's de Pornic. Le dimanche 30 avril, dans le Vrai Journal (sur Canal+), Karl Zéro affirme être en possession d'un communiqué de l'ARB qui projetait une tentative d'attentat contre ce McDonald's. Six militants indépendantistes bretons furent mis en examen pour cet attentat, trois furent mis hors de cause par la suite, les trois autres furent relaxés pour cet attentat par la cour d'assises. Ce dossier pénal donne lieu à controverse : voir notamment les points 22 à 27 et 32 dans l'affaire de Plévin.

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