samedi 17 mai 2008

VISITE DE SANT DENIS




















































































































Chef-Lieu du Département et première ville de la Réunion par sa population, Saint-Denis est aussi le siège de la Préfecture et du Conseil Régional. Le "Barachois" vous accueille pour une promenade au bord de mer.


















A la pointe nord de l'île, appuyée aux montagnes, celle qu'on continue à appeler la capitale, bien qu'elle soit devenue chef-lieu, étale depuis trois siècles le quadrilatère de ses rues...

1668 : Trois ans à peine après le début de la colonisation de la déserte ILE BOURBON, le premier gouverneur, REGNAULT, décide de construire une habitation au quartier Saint-Denis...

Trois siècles après, la ville garde trace de son riche passé. Si LE BARACHOIS se souvient mal qu'il fut un port, les canons y rappellent les vieilles guerres contre les Anglais, à l'époque où on se disputait les Indes. Un peu plus haut sur la colline, d'ailleurs, les monuments de LA REDOUTE rappellent que du sang coula. Mais c'est avec un coup de pouce anglais que la Réunion fut rendue à la France Libre, bien plus tard : vents de l'histoire...

Ils soufflent sur la PREFECTURE, jadis loge fortifiée, aujourd'hui élégant palais, et sur les cent CASES CREOLES, modestes ou fastueuses, qui ont su résister aux coups de cyclone et de l'urbanisation.

A l'image de la Réunion entière, Saint-Denis est un carrefour particulièrement harmonieux de peuples et de cultures. Aucun quartier n'est réservé mais on retrouvera, au coin des rues, les vieilles boutiques tenues par des Chinois et, rue MARECHAL LECLERC, des commerces gérés par des Indo-musulmans.

Tout cela, à l'image du cari créole, fait un beau mélange, où voisinent et se mêlent coutumes et traditions, venues de trois continents. Car il n'y a pas des ethnies réunionnaises mais un seul peuple aux subtiles nuances.

Le chef-lieu est aussi une mer de verdure. Peu de villes françaises peuvent s'enorgueillir d'autant d'arbres, d'autant de jardins : la ville se souvient qu'elle fut campagne, il n'y a pas si longtemps, et le créole en a gardé un goût irréductible pour la verdure et les fleurs.

Ainsi trouve-t-on, partout, de ces espaces vastes ou modestes où les orchidées, les fougères, les plantes tropicales et les roses d'Europe rivalisent de beauté, sous les soins attentifs de quelque dame à la main verte. Les hauteurs qui cernent la ville sont autant de sanctuaires forestiers, où calme, air frais et cascades attendent le visiteur.

BELOUVE ET PLAGE

Après la pluie de la forêt de Bélouve, il nous a suffit de descendre la route et de rejoindre la plage pour retrouver le soleil.