samedi 17 mai 2008

BELOUVE







































La forêt primaire de Bélouve/Bébour

L'Ile de la Réunion se situe dans l'archipel des Mascareignes dans l'Océan Indien, à 800 km à l'est de Madagascar. Son climat est de type tropical tempéré. Elle est formée par un grand massif volcanique (culminant à 3 069 m au piton des Neiges), au pied duquel s'étendent les cultures : vanilliers, plantes à parfum et surtout canne à sucre, qui fournit les deux grands produits d'exportation, le sucre (principalement) et le rhum.

Isolée au cœur de l'île, le site des forêts de Bélouve et de Bébour, juxtaposées, est très bien conservé et offre une grande richesse florale.

C'est la forêt tropicale primaire, avec une flore qui s’apparente à celle de Madagascar, d’Afrique de l’Est et également un peu à celle d’Asie et d’Océanie. Entretenue par l’O.N.F. c’est une forêt typique constituée de plusieurs espèces dont aucune ne prédomine vraiment.

On y trouve les Fanjans, fougères arborescentes (dont la forme rappelle un arbre) qui peuvent atteindre près de 10 mètres de haut à l'âge de 100 ans. Leur taille est très impressionnante ; les troncs des fougères arborescentes sont souvent utilisés comme pots qui sont idéaux pour la culture des fleurs en général, des épiphytes en particulier et plus spécialement des orchidées. Ils sont en effet creux, les racines évoluant à l'intérieur du tronc. Ils n'emprisonnent pas l'eau tout en conservant suffisamment d'humidité, et ils autorisent la pénétration des racines des épiphytes.

Mais les grands individus sont de plus en plus rares suite au braconnage de la flore qui sévit en ces lieux, obligeant les autorités à surveiller les allées et venues des touristes et à vérifier qu'ils n'emportent pas quelques spécimens avec eux en souvenir...

Bélouve est également réputée pour sa forêt de tamarins des hauts. C'est une espèce d'acacias endémiques (c'est à dire que leur répartition géographique est très localisée) mesurant entre 7 et 12 mètres de haut et dont les troncs sont tordus et couchés. Les tamarins ont besoin de lumière pour se développer. Lorsque le sol s'appauvrit, la hauteur des arbres diminue et les troncs deviennent plus tortueux. Par contre, après un incendie, les tamarins se régénèrent très vite sur les sols mis alors en lumière.

Sur les troncs des tamarins vivent de nombreuses plantes épiphytes (végétaux poussant sur d'autres végétaux sans en être des parasites), dont une grande quantité d'orchidées.
Elles s'agrippent aux troncs ou aux mousses avec leurs racines et tentent par tous les moyens d'échapper à la sécheresse. Certaines espèces ont misé sur des feuilles et des tiges très épaisses qui réduisent les pertes d'eau. D'autres ont des racines aériennes épaisses couvertes de cellules capables




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